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La scène se déroule au centre Leclerc de Chambéry (73000), mardi 11 septembre 2012. Richard, un homme de cinquante ans, client du supermarché, s’effondre subitement sur le sol sans raison apparente. Inconscient, il ne respire plus. La coloration de sa peau change, devenant bleue due à une insuffisance d'oxygène. Près de lui, Serge, un autre client, met la victime sur le dos et constate l'arrêt cardiaque. Pendant ce temps, Clémentine 27 ans, l’hôtesse d'accueil du magasin, prévenue par des clients, part chercher le défibrillateur. Elle ouvre l'appareil, se munie des électrodes tout en regardant le dessin situé sur celles-ci et les applique sur la poitrine de la victime. Le défibrillateur se met en charge, puis dispense un choc, Richard reprend alors connaissance immédiatement. Il fut ensuite placé en position latérale de sécurité lorsque les secours arrivent, peu de temps après. Séverine, une autre employée du magasin nous confie : « Quand nous avons utilisé le défibrillateur, il nous a indiqué que la batterie était faible, heureusement il en restait suffisamment pour faire un choc. Nous n'avions jamais pensé à faire la maintenance avant cette utilisation.»
Un élève de 14 ans a été victime d’un arrêt cardiaque, hier mardi, vers 11 h 30, lors d’un échauffement en cours de sport au collège Jean-Rostand, à Thouars. Ce genre d’accident est rare. Après avoir couru six minutes sur les huit que l’exercice prévoyait, il s’est effondré devant ses camarades. La réaction immédiate de l’enseignante et de l’infirmière qui ont utilisé le défibrillateur semi-automatique, associée à la rapidité de l’intervention des pompiers et du Smur de Thouars ont permis de relancer l’activité cardiaque de l’adolescent. Celui-ci a été héliporté au CHU de Poitiers. « Toutes les procédures ont été scrupuleusement respectées », fait observer Martine Fradin, la principale de l’établissement. De fait, dès que l’élève s’est effondré, la prof de sport a donné l’alerte immédiatement. Le cœur de l’élève s’était arrêté. En deux minutes, l’infirmière est intervenue avec le défibrillateur de l’établissement, entreprenant des massages cardiaques. Arrivés sur place, les pompiers thouarsais ont poursuivi les massages appropriés, faisant repartir le cœur à l’arrivée du Smur. L’équipe médicale a ensuite pris le relais préparant l’élève pour son transport en hélicoptère.
L’incident s’est produit vendredi soir, lors du gala de boxe qui se déroulait au gymnase de Vaugirard, à Châteauroux. Vers 22 h 30, un jeune spectateur de 20 ans a soudainement fait un malaise, victime d’un arrêt cardiaque. Les témoins ont aussitôt appelé le « 15 » pour joindre le Samu 36 qui a donné ses premiers conseils. Heureusement, un défibrillateur (Def) automatique était accessible dans le gymnase. L’appareil a été aussitôt posé sur la poitrine du jeune garçon qui a été choqué deux fois, permettant de faire repartir le cœur. A l’arrivée de l’équipe du Samu et des pompiers, le jeune homme n’était plus en arrêt cardiaque. Il a aussitôt été transféré au CHU de Tours. Hier, le docteur Louis Soulat, responsable du Samu, indiquait : « C’est la première fois dans l’Indre qu’une vie est sauvée grâce à un défibrillateur. L’état de santé du garçon est stable et il n’aura pas de séquelles. Il est donc important de déclarer au Samu l’emplacement de ces appareils ». A ce jour, 160 appareils sont déjà recensés par le Samu dans l’Indre.